« Le mal ne meurt jamais ; Il sommeille. »
Mais surtout suis ces trois mercenaires, Minerva, Ebenezer et Micah. Chasseurs de prime en tout genre, mais surtout dans le genre hors-la-loi, l'histoire débute dans les années soixante, ambiance presque western sanglant. Tiens, le "presque" est même de trop, c'est que le Nouveau-Mexique n'est pas une terre d'asile très propice à l'amour de son prochain, sauf si t'es dans une secte. Enfonce-toi dans la forêt, et des bruits bizarres tu percevras. Plus qu'étrange même, cette sensation d'être épié, et ces ombres noires et gigantesques qui bougent entre la pénombre des arbres. Sauf que si tu t'attends à quelques hiboux nocturnes, détrompe-toi... Des loups aux mâchoires acérées, des ours aux griffes affûtées ? C'est plus que ça, des monstres, des entités non répertoriées sur Terre, mais je n'en dis pas plus, je ne voudrais pas - trop - t'effrayer et te dissuader de ce voyage en terre inconnue... Car de western sanglant, l'atmosphère devient western fantastique. J'ai du mal à retrouver mes esprits, respire respire, tu dois être juste en plein cauchemar... alors pourquoi mon cœur bat trois fois plus vite...
« Elle avait une bouteille de rye à portée de main. De la camelote de catégorie phytosanitaire, un brun plus pur que du combustible à fondue. »
Quinze ans plus tard, le Mal refait surface. Question de vengeance et d'honneur, pour la bête, le monstre, l'espèce sortie de l'imagination de l'auteur sous pseudonyme, un mixte entre Predator et Alien en bien plus effrayant et monstrueux. Un roman sombre à lire la nuit, quand le silence s'est fait pour entendre les bruits du vent venu taper auprès des volets, s'engouffrer dans l’interstice de la porte et chatouiller ton esprit de lecteur même-pas-peur-mais-un-peu-quand-même. Mais d'ailleurs de qui faut-il avoir peur le plus : de la « Bête » ou d'un révérend illuminé ?
« Little Heaven », Nick Cutter alias Craig Davidson.
La parole est donnée à Jim Jones,
Un verre de bière à la main,
La guitare saignante.
Sur une masse critique,
pour ces confiances renouvelées.La parole est donnée à Jim Jones,
Un verre de bière à la main,
La guitare saignante.
« Que Dieu bénisse les ploucs insouciants qui peuplaient ce trou perdu. »
Cette noirceur me plait et j'aime beaucoup la couverture...
RépondreSupprimerTrès bel objet que ce livre... et même à l'intérieur de la couverture... Du noir et du noir sombre... parfait pour effrayer une grenouille et lui faire goûter un whisky frelaté...
SupprimerRéponse à ta question : d'un révérend illuminé.
RépondreSupprimerIl fait effectivement souvent plus de dégâts... que la Bête et le Mal...
Supprimerbrrrrr !!
RépondreSupprimerSi t'as froid, rallume le poêle !
SupprimerJe vois que le besoin de lecture à sensation forte ce fait ressentir en ce moment !
RépondreSupprimerEuh je peux passer ? ^^
:D
C'est ça ou des histoires de poivrots...
Supprimer"des ours aux griffes affûtées"
RépondreSupprimerPfffffffffffffffff même pas peur !!! ^^
Un livre comme je peux les aimer. Surtout accompagné d'un verre de frette unibrouesque et d'un décapsuleur...
C'est tout de même un canadien, alors fallait bien au moins un verre de broue local...
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