lundi 27 février 2017

Three Hours Of The Night


« S’il y a une chose qui vous donne un sentiment de solitude encore plus fort qu’un cyberespace vide, c’est d’être une ado assise dans une chambre qui n’est pas vraiment la vôtre car vous êtes obligée de la partager avec vos parents trop fauchés pour louer un appart plus grand, en train d’écouter des adultes discuter en petit comité de vos prétendus problèmes. J’ai augmenté le volume de la musique. J’ai mis des vieilles chansons de Nick Drake que j’adorais. Five Leaves Left. Time Has Told Me. Ces chansons sont d’une tristesse… Lui aussi d’ailleurs, il s’est suicidé. »

En même temps, toute la terre et tout le ciel - Ruth Ozeki.

Une nuit, seul dans le noir, l’esprit s’enfuit vers un ailleurs, plongé dans le silence lourd d’un moment de solitude. Seul le ronronnement du frigo perturbe le halo silencieux du réverbère à la lueur jaunâtre, pisseux et blafard. Je glisse mon casque sur les oreilles, appuie sur « play » et le silence se tue. Une voix se glisse en moi, douce, fragile, cristalline même (penser à racheter de la vaseline). Merveilleuse voix qui s’élève dans ma nuit. Oublier Sa tristesse. Se caresser. Sensuel. Les veines gonflées d’un ancien désir, les images défilent dans ma tête ;

vendredi 24 février 2017

Et le ciel est gris... en Californie

Je m’invite à Bel Air. Une fête entre riches producteurs et people mondain du show-biz. Hollywood !! Je ne me rappelle plus pourquoi j’y vais. Pas pour les mondanités, c'est sûr. Ce genre de fête c’était bien quand j’avais vingt-cinq ans, il y a vingt-cinq ans. J’ai plus l’âge de la coke. Il y a de la musique et surtout des nanas en string qui trémoussent leur cul désinhibé. Et puis, je vais me pinter la gueule gratos en reluquant cette jeunesse sans avenir qui exhibe leurs atouts non dénués de rondeurs et de charme tout en rêvant d’une célébrité même éphémère. Une serveuse, les roberts pointus et dodus, balance son cul entre les tables et les invités, un cul à invitation, oserai-je dire. Je l’invite dans ma chambre d’une suite(s) impériale(s).

« Cool », dis-je. J’ai à la main un verre vide avec des glaçons fondus et du citron vert, les restes d’une margarita.

A Los Angeles, la Californie ne me fait plus rêver depuis belle lurette, même Ginette avec ses seins en plastique, même Lucette et ses lèvres aussi proéminentes que ses fesses. Je m’assois à la terrasse d’un café, crêpe Suzette et Suze cassis. Rain, blonde à certaines heures – je ne l’affuble pas du diminutif de Rainette - s’assoit près de moi, la mini de rigueur, je glisse ma main entre ses cuisses, son sourire me dit « arrête, arrête », mes doigts glissent entre les poils de son pubis, ses yeux pétillent d’envie, mon majeur pénètre son intimité, elle croit que je vais lui écrire une histoire, un scénario qui fera d’elle une star, avec du glam et du sperme autour de ses lèvres. Je commande deux vodkas glacés, la chaleur me brûle les idées, les pages restent blanches avant de jaunir par le soleil. La vodka fond dans ma bouche, Rain fond sur ma queue, j’arrive encore à bander, je l’emmène dans ma chambre, celle d’une suite(s) impériale(s) avec jacuzzi et corbeille de fruits.


mardi 21 février 2017

L'Oubli Éthylique... mélancolique

Mélancolique, Max retourne vers son passé. Il revoit les courbes de Grace, son premier fantasme, comme d’autres trouvent la paix dans les élans de la mer.

Le vent fouette le visage de cet homme, caban noir col remonté jusqu’aux oreilles, le regard absent, il fixe l’au-delà, derrière les vagues. Ces vagues qui se projettent en avant, des rouleaux compresseurs qui déchirent le sable et griffent ses Kickers. Les nuages s’amoncellent à l’horizon, affichant une barrière infranchissable. Derrière lui, les falaises de granite s’élèvent vers les cieux et les Dieux. Le bruit se fait assourdissant entre la mer sauvage qui fulmine de sa vapeur et de sa rage, entre les cailloux qui glissent de la falaise pour s’éventrer une centaine de mètres plus bas se fracassant contre la paroi comme les corps plongeant des suicidés. L’homme porte toujours le regard au loin. Un regard fixe qui contemple autant les rives de sa vie que sa dérive.

« Je m’étais versé une tasse de thé noirâtre que j’avais agrémenté d’une rasade de ma flasque – il ne faut jamais circuler sans un petit remontant à portée de main, c’est une chose que j’ai apprise durant l’année qui vient de s’écouler. La lumière de l’après-midi avait viré à la grisaille hivernale et un mur de nuages, denses, bleu de vase, barrait l’horizon. Sur la laisse de haute mer, les vagues griffaient le sable lisse pour tenter de s’y accrocher, mais leur initiative capotait chaque fois. »

Mélancolique, on peut le dire. Il revoit son passé, premier amour et ses vacances, au bord de ces falaises irlandaises. Sa femme vient de mourir, il a besoin de se replonger dans les souvenirs, seuls instants qui le tiennent encore hors de l’eau. Jusqu’à quand ? Alors la mélancolie, cela le connait, la tristesse aussi. Cette histoire est triste à l’image de sa vie. Putain de vie. Il se sert une bouteille de whisky, un rouge gorge par exemple, au coin de la cheminée, les volets clos signes que sa vie est derrière lui, maintenant.

dimanche 19 février 2017

des Animaux Nocturnes


Une exposition dans une galerie d’art où des femmes obèses remuent leurs bourrelets en habit de cheerleaders. Générique. Étrange, mystérieux, obscène presque. Elles se retrouvent allongées, nues sur des promontoires… Pornographie d'un étrange spectacle. Mal à l'aise, l’art avec la majuscule à L.A. Un film sur l'Art, signé par l'esthétique Tom Ford. Dès les premiers instants, je sens que le couple en face de moi se délite, la fin d'une histoire. Lui est absent, question de boulot à New-York, des maîtresses probablement à New-York aussi. Elle dirige sa galerie, monte ses expositions, seule. Elle se dit pourtant trop cynique pour ce métier, et en ce vendredi soir, elle a le cafard, seule dans sa maison style architecte branché, froide et isolée. Comment passer un bon week-end, au chaud sous la couette, verre de rouge et roman tripant qui sort des tripes et des coutumes, le rouge salutaire, l'écriture de sang et de larmes

Elle reçoit un manuscrit, qui lui est spécialement dédicacé, de son ex-mari. « Nocturnal Animals », la virée d'un père dans le Texas profond, avec femme et fille. Une vieille voiture sur une route déserte, façon « Duel ». Mais ceci n'est que littérature. Pourtant, seule dans cette maison, avec un verre de vin, elle rentre dans le texte. Elle s'imagine dans cette voiture, avec son ex-mari et sa fille. Les pages défilent, elle se sent de plus en plus bouleversée par l'histoire. Est-ce le roman de sa vie, une vie qui vire au cauchemar. Le roman d'une vengeance avec force sadisme. Tu te souviens de cette balade bucolique en canoë ? Flippante. Tu gardes l'ambiance, et tu remplaces la rivière bouillonnante par un désert assoiffant. Un gang de hillbillies texans, des animaux nocturnes, pas consanguins mais tout aussi abrupts dans la sauvagerie de leurs actes.


vendredi 17 février 2017

Stone dans l'Outback

Le soleil se couche sur l’outback. Chemise en sueur, je déambule dans la poussière du bush accablée par un vent chaud à faire hurler les coyotes. La soif m’irrite la gorge, je crache autant cette poussière que l’aridité de ma vie. La nuit avance, un pas devant l’autre, sans but précis, juste continuer mon chemin, jusqu’au repère. Bruits de grillons, serpents qui sifflent, kangourous qui boxent l’air, l’atmosphère suffocante rend fou et l’âme en chemin traverse ce désert, la guitare dans le dos, les cordes rompues. Une musique pour m’accompagner. Angus sans Julia. Un homme seul sans son âme sœur.

Dommage, j’aimais bien la voix de Julia. Mais le spleen de Angus me convient bien. Il sort son harmonica de la poche de sa chemise, les étoiles brillent, une en particulière qui illumine la vie de mes rêves. Mais Julia apportait de la fraîcheur matinale, là où Angus n’apporte que nuit froide. Et j’aime bien, je marche, marche, jusqu’au repère, un signe, un bar ouvert. Seul un bar peut stopper ma pérégrination nocturne. Un bar ou une femme. Je rentre dans l’un, je pénètre dans l’autre. La chaleur m’enveloppe, vapeur de bière contre vapeur de jasmin. Parfum désaltérant.


mardi 14 février 2017

Fleur Bleue


A vrai dire, je ne me souviens plus des épisodes précédents. « Wasurenagusa », 4ème tome de la pentalogie. J’aime prendre mon temps pour lire la plume d’Aki Shimazaki. Ses livres sont si petits que pour faire durer le plaisir, je me retiens. A quoi sert d’éjaculer tout de suite, si le bonheur t’attend encore un peu plus loin. Donc, j’attends et je le garde en moi. Un homme, une femme, chabadabada. Ça sent l’histoire d’amour, d’où ma précédente réflexion car il n’y a pas d’amour sans éjaculation, chabadabada. Oui, je lis des romans d‘amour, et même des romans d’amour sans fluide qui gicle ou qui coule. C’est mon côté fleur bleue, mon esprit myosotis. Et là, tu ne me crois peut-être pas ; mais sache que « wasurenagusa » signifie justement myosotis. CQFD.   

« A vrai dire, au début, je m'abandonnais au désespoir. J'errai au centre-ville pour tuer le temps. Il m'est arrivé d'entrer dans un bistro. Quand je rencontrais une entraîneuse qui me plaisait, je lui demandais de coucher avec moi. Si elle disait oui, je l'emmenai à l'hôtel. Je changeai de femme presque chaque semaine. Je n'avais pas besoin de m'inquiéter à l'idée que les femmes tombent enceintes de moi. Néanmoins, plus je faisais l'amour avec des inconnues, plus je me sentais vide. J'ai couché une fois avec une prostituée. Lorsque j'ai tenté d'embrasser ses yeux et sa bouche, elle a refusé aussitôt en disant : "Non. Ça je ne l'accepte que de mon petit ami." Ces paroles m'ont déprimé encore plus. Depuis, je n'ai couché avec aucune femme. »

J’avais déjà rencontré l’homme lors d’un précédent tome, je rappelle que c’est le principe de cette pentalogie, où l’acteur secondaire devient protagoniste principal lors de l’acte suivant. Même si je ne m’en souviens plus, j’espace mes relations avec l’auteure comme la rencontre avec une putain dont on a peur de tomber amoureux et peur surtout de ne plus s’en passer. Quoi que tomber amoureux de sa putain n’a rien de dramatique. Mais lire un autre roman d’amour après celui-là est nettement plus difficile. Parce que ce livre est beau, comme une fleur de myosotis. Il est bleu, comme la lune qui éclaire mes nuits. Et il y a cette femme, que la lune illumine à moins que cela soit son sourire, et qui lorsque les étoiles se réveillent, me donne envie de la caresser.  

« J’aimerais rencontrer la femme qui a besoin de moi et dont j’ai besoin aussi. J’aimerais dormir en la tenant dans mes bras, en touchant sa peau douce et chaude, en caressant ses cheveux, son visage, son cou… »

dimanche 12 février 2017

des Tronçonneuses et de l’Alcool

« Il glissa un CD de Tom Waits, Rain Dogs, dans le lecteur.
Poussa le volume à fond, pour que la voix du crooner déglingué surmonte le ronflement du moteur et le fracas de la pluie.Sortit un sachet d’herbe de la poche de son treillis et entreprit de se rouler un joint.  »

Je descends du métro, ligne 13, jusqu’aux quais où une péniche m’attend. Un peu déglinguée, un peu rouillée, du genre à avoir voyagé et à avoir essuyé quelques tirs de kalachnikov. Je remonte la Seine, et me retrouve subitement sur la Mère de tous les fleuves, Mère des Eaux, humidité tropicale horde de moustiques vengeurs. Pas le temps de faire mes piqûres de rappel ni de mettre à jour mes vaccins contre la fièvre jaune, l’aventure n’attend pas. La mousson non plus charriant les restes des cadavres khmers, fièvre rouge, jetés quelques années plus tôt dans les eaux tumultueuses du Fleuve Kong. Seul à la barre, sifflotant un air déjà connu, l’air du large de la liberté et des putes à gogos dans les bars à gogos, une bouteille de whisky coincé dans les rayons de la barre, attention à la vague ou aux remous, l’aventure n’est que mouvement, des singes me montrent leurs culs rouges, les oiseaux ont percés l’horizon de leurs cris avant de s’envoler vers une direction opposée. DANGER ! Ça pue les emmerdes, mais en bon baroudeur, là où il y a de la merde, les émeraudes s’y retrouvent.

« Après avoir fumé son joint jusqu’au dernier millimètre, Bozo était allé se coucher. Je restais seul à la barre, avec Tom Waits qui, sur le lecteur CD, éructait son Downtown Train. »


vendredi 10 février 2017

Klaxonne. Claquette

C’est l’hiver, le soleil brille, je me retrouve dans les bouchons, bretelle d’autoroute à Los Angeles. Les femmes brillent aussi, robes colorées, jambes halées. Klaxonne. Et dire que j’ai oublié mon parapluie. Mais Los Angeles n’est pas Cherbourg, je peux danser et même chanter sous la pluie. Sauf qu’à L.A., cité des Anges, il ne pleut pas, je referme donc mon parapluie, digne d’apparaître dans une comédie musicale de Jacques Demy. Je sors de la voiture, comme une centaine d’embouteillés qui ont eu la même idée. Je danse, je vole, je virevolte entre les voitures. Une femme en robe jaune me montre sa culotte jaune, elle danse, elle virevolte. Saute entre les voitures, danse, chante « la la la ». Je suis dans une comédie musicale autoroutière au milieu des anges. Et j’aime ça.

Oui, j’aime les comédies musicales – enfin, comme tout, ça dépend de qui, de quoi de la musique. En adorateur de Grease ou de La fièvre du samedi soir, en appréciateur de Fame ou de Flashdance, j’aime ce mélange de danse et de cinéma. Ah La La et Les Blues Brothers… Bon, je n’irai pas jusqu’à regarder Les demoiselles de Rochefort, et je ne connais pas non plus les classiques d’antan, Fred Astaire et Gene Kelly, mais qui sait, avec le soleil de Californie tout est possible, même l’impensable, celui de me voir aimer des comédies romantiques enchantées et en chanson. V'la la mon p'tit aparté sur mon fringant passé de comédies musicales-la-la...

Et pourtant, j’ai aimé. Ryan Gosling, charmeur, élégant, fringant qui rêve d’ouvrir cette boite de jazz, sa passion le jazz pur et dur, Coltrane et Monk, Bechet et Armstrong. Emma Stone, belle et sourire enjôleur qui rêve d’Hollywood, rêve d’actrice. Ils se croisèrent sur cette autoroute, lui écoutant les mesures de Thelonious, elle récitant son prochain casting. Klaxonne. Claquette même, en chantant La la la.

mercredi 8 février 2017

Flamenco Hindou

La dernière fois que j’ai dû écouter John Mc Laughlin, c’était à l’époque où je passais mes journées allongées dans la fumée d’un ashram à l’autre bout de la planète. Autant dire une autre époque, les cheveux longs gras et sales, des femmes aux seins nus vaquaient de fellation en fellation sous la tente, c’était le bon temps de l’amour et de la liberté et jouissance sans tabou ni préjugé. Le bon temps, en somme, celui du jazz, celui de la fusion, celui où le jazz fusionnait avec le rock en même temps que je fusionnais avec cette brune aux jambes interminables.

Bon, je vois que tu restes dubitatif face aux frasques de mon vécu imaginaire. Quelques années en fait que je n’avais pas écouté le guitariste, mon dernier plaisir datant de l’époque de Shakti ou des grands moments du Mahavishnu Orchestra. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que, dès les premières notes perçues, je me retrouve plongé, les cheveux rasés, dans cette ambiance Mahavishnu, les années soixante-dix les fleurs et les seins nus – non, je ne fais pas une fixette sur les seins nus. La guitare électrique de Sir John, je lui donne même des lettres de noblesse, tant il parait l’un des derniers survivants de cette époque. Ambiance rock ou ambiance feutrée, au choix, qui accompagne volontiers un verre de vin, rouge pour la précision. J’imagine un petit côte du Rhône sans prétention, certainement illuminé par le soleil de Vishnu.


lundi 6 février 2017

De certaines façons de mourir…

La radio allumée, le soleil du Mexique s’éteint. Les ondes diffusent une radionovela vénézuélienne. De piètre qualité mais surtout bon marché du genre à casser les prix, au grand désespoir de mon ami, voix célèbre sur les ondes radiophoniques depuis plus de vingt ans en compagnie de la belle et grosse Guadalupe Frejas. Il s’est spécialisé dans les rôles de méchant, une voix qui fait peur tout en émoustillant les jeunes vierges et les grosses dindes mexicaines. Mais… Maintenant qui voudrait de lui, si les vénézuéliens lui piquent son boulot. Même pas les publicitaires, une voix de violeur d’enfants ou d’égorgeur de femmes fragiles ne fait pas vendre.   

« - Je n’ai pas voulu vous offensez.
- Ne vous inquiétez pas. Vous, vous n’offensez qu’avec votre langue.
- La langue est plus puissante que l’épée.
Il écarta un peu sa veste et je vis une masse sombre.
- On a inventé des choses plus efficaces. Colt .357 Magnum. Vous connaissez ?
- Non.
- Vous avez de la chance. Ils sont pires que le tabac ; une fois qu’on les a utilisés on ne peut plus vivre sans. Comme les femmes… »

Justement, le Chauve, au crane aussi exécrable que sa physionomie, lui donne la carte de visite d’un de ses amis. Un boulot bien payé, parait-il. 5000 dollars tout de suite, 10000 après le boulot. Une telle somme laisse à réfléchir. Y a de quoi tuer un homme pour ce prix-là. Et si c’était vraiment ça le contrat ? Est-ce qu’une voix peut tuer ? Dans le genre assassinat politique. Au Mexique, tout est possible, même le roman noir salvadorien, Rafael Manjivar Ochoa, écrivain exilé.


mercredi 1 février 2017

Jack Orion (Fa la la la la la la la la la)

 

Ce soir, cette nuit, je te propose un petit album qui passerait presque inaperçu devant l’immensité de cette nuit étoilée. Du folk vintage sorti d’un autre temps. D’un autre côté, c’était effectivement d’un autre temps, 1970. Qui se souvient encore de cette époque où tu liquidais tes neurones à coups de joints et de gâteaux au chanvre.  Lointaine époque que furent ces seventies, mais la musique semble encore plus ancienne comme sortir du Moyen-âge, une ère médiévale, dans le genre ménestrel et « oyez, oyez braves gens ».

Des airs purement traditionnels de l’épopée des chevaliers et une musique si douce, ambiance acoustique, une musique avec un accent oriental, douce sitar, et cette voix féminine si frêle si douce de Jacqui McShee, un air si sage avec ses cheveux lisses et raides.

(Fa la la la la la la la la la)