It's a Shame. Non, je n'ai pas honte. D'être celui que je suis, - bien que je n'en sois guère fier, mais là c'est un autre débat dans lequel je ne vais pas t'entraîner-, je correspondrai probablement jamais aux standards de cette société. Depuis des années. Et puis, il y a des années, j'écoutais Such a Shame. Une disparition, cette semaine, qui m'a frappé, un coup à la mémoire. Mark Hollis dont je ne connaissais même pas le nom, It's a Shame. Et puis, j'aime bien sa coupe de cheveux - ça compte, non, pour un chanteur ? Et ses lunettes de soleil. Talk Talk a du participé un peu aussi à mon éveil musical, malgré un nom qui ne me correspond pas du tout, Talk Talk... Mes premières heures à regarder la radio - oui, je regardais la radio. Mes premières heures à regarder le plafond de ma chambre - oui, je regardais aussi le plafond de ma chambre. J'étais, je suis dans le contemplatif, pas dans la prise de parole.
Ah... ces fameux claviers des années quatre-vingt, reconnaissables dès les premières notes dressées dans le vent venu foutre en l'air mon brushing. Nostalgie... j'avais... non mieux vaut pas savoir quel âge j'avais, ni combien de boutons étaient prêts à être pianotés sur ma face déjà triste à l'époque. D'ailleurs, je crois que je ne connais que ce titre-là, Such a Shame, It's a Shame. Oui, de ça peut-être devrais-je avoir honte...
Mars 1984, les radios FM diffusaient à longueur de journée It's a Shame. Entre deux morceaux, je regarde les autres grands tubes de cette année-là, Michael Jackson, Thriller, Frankie goes to Hollywood, Relax - quand Holly Johnson passera la main, ça me foutra un autre choc, et probablement une nouvelle séquence de spleen, Scorpions, Still Loving You...Et puis qu'est-ce qui a changé depuis cette époque, à part la coupe de cheveux. Mars 2018, 44 années plus tard et 2 coupes du monde, je regarde toujours mon iPod, je continue à regarder le plafond de ma chambre, ce n'est plus la même chambre donc c'est comme un autre panorama qui s'offre à moi. Je n'écoute pas vraiment du Talk Talk, sauf quand elle est diffusée sur certaines ondes, d'ailleurs j'ai rarement écouté Talk Talk, mais Such a Shame restera tout de même dans un coin de ma conscience.
A shame. Peut-être effectivement devrais-je avoir honte de l'être que je suis, que j'ai toujours été. Mais je n'ai même pas envie de découvrir un autre titre, trop tard pour changer, je vais resté sur Such a Shame, pour cet après-midi, ce soir, cette nuit... cette vie... It's a Shame...
No shame my friend. J'ai jadis consacré un prénom de femme (Renée) à Talk Talk. Et je l'ai déjà dit, j'aime pas quand ils s'en vont.
RépondreSupprimerEt il y a 632 jours, tu faisais déjà - presque - l'oraison funèbre de Mark Hollis, que tu connais un peu mieux que moi, probable même que tu connais plus de Renée que moi :-)
Supprimer"I love sound, but I like silence more"
http://eeguab.canalblog.com/archives/2017/06/10/35334285.html
Très bonne version live, comme quoi un morceau n'est jamais figé.
RépondreSupprimerAucune honte à avoir. Foutue nostalgie.
C'est en ça que j'aime beaucoup les live lorsqu'il y a réinterprétation du morceau...
SupprimerTouchant "morceau" de toi que tu nous dévoiles-là...
RépondreSupprimerNe jamais avoir honte de ce qu'on a été ou de ce qu'on est (devenu) ; à part la coupe de cheveu ?! (mdr)
Pourtant, je fais des efforts question coupe de cheveux...
Supprimer;-)))
SupprimerIncontournable même si on ne connaît que ce titre.
RépondreSupprimerJ'ai un point commun. Je suis née un 4 janvier. Même pas honte.
A shame, je ne t'ai même pas souhaité alors un bon anniversaire le 4 janvier :-) J'essaierai de me rattraper l'année prochaine...
SupprimerBonsoir le Bison, merci pour cet hommage. Et c'est vrai qu'on a beaucoup entendu ce morceau. Bonne soirée.
RépondreSupprimertout une autre époque...
SupprimerJe suis très partagée sur cette chanson, je l’a trouvée étrange, hypnotisante et qu’est ce qu’elle me faisait flipper ... et ce bruit de dérapage sur le goudron... angoissant.
RépondreSupprimerMouais je suis mitigée ^^
magnifique ce dérapage, ce changements de rythmes, de caps, de routes... Toute ma jeunesse, ce qui ne me rajeunit pas d'ailleurs...
Supprimerje connaissais la chanson mais pas le nom de l'artiste également. RIP donc et un de plus
RépondreSupprimerbientôt mon tour, notre tour à tous...
SupprimerA la mémoire d'un homme... à un Bison tout en sensibilité... <3
RépondreSupprimerparce que faut pas compter sur le bison pour rentrer dans la mémoire des hommes... ou des femmes...
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