Un radio-crochet, comme on disait au bon vieux temps de Guy Lux, dans les campagnes polonaises. Une voix authentique, un regard mystérieux, une blondeur intrigante - voire soviétique. Zula. La vie paysanne chantée, voilà ce qu'ils veulent dans ces années cinquante. Wiktor, pianiste talentueux mais qui se laisse guider par les évènements, la remarque d'emblée. Un coup de foudre, comme deux êtres qui se croisent sur un quai de gare. Une audition pour un spectacle de danse, de chant et de musique, folklore reculé des campagnes. Puis la politique qui s'en mêle. Le folklore des paysannes devient le chant du peuple, à la gloire de Staline. Et la tournée des grandes capitales de l'Est, peut-être même Moscou, mais en attendant c'est Berlin.
Wiktor, l'amoureux fou, a un plan pour passer de l'autre côté. Elle n'a qu'à le suivre après le spectacle. Lui l'attendra à deux pas des barbelés et du garde frontière. Elle ne viendra pas, elle n'y croyait pas. A cette vie, à cet amour. Wiktor, pianiste de jazz dans un cabaret parisien, quelques années plus tard. Et quelques années ensuite, et ensuite. Des chassés-croisés comme autant de reconduite aux frontières. Deux mondes différents que la politique sépare.
Les premiers instants en Pologne, caméra fixe, images vieillottes, la Pologne c'est triste, pas envie d'y vivre, ni même d'y séjourner malgré la blondeur de Zula. Et puis, il y a Berlin, Paris où les nuits deviennent lumineuses, l'image en noir et blanc se fait somptueuse, des volutes de cigarettes qui s'envolent sous les réverbères, mettre des pièces dans une cabine téléphonique, un monde nouveau s'ouvre, lumineux, éclairé, magique... Mais des instants trop courts. C'est aussi ce qui m'a gêné pour être pris dans ce tourbillon de l'amour, trop d’instantanés, trop de coupures temporelles, voir spatio-temporelles comme deux êtres téléportés dans un monde qui ne comprend pas leur amour, je mériterai de le voir une seconde fois, juste parce que ce Cold War fait peut-être parti des films à avoir vu - voir même revu, des films 2019 avec une magnifique pellicule en noir et blanc, en DVD, Blu-Ray et VOD depuis le 5 mars chez Diaphana Edition Video. Fin de la séquence promo, retour à l'histoire, à l'amour, au sublime, plongée sur la route du cinéma pour un film désespérément triste mais sensuel. Avis mitigé mais que personnel.
Wiktor, l'amoureux fou, a un plan pour passer de l'autre côté. Elle n'a qu'à le suivre après le spectacle. Lui l'attendra à deux pas des barbelés et du garde frontière. Elle ne viendra pas, elle n'y croyait pas. A cette vie, à cet amour. Wiktor, pianiste de jazz dans un cabaret parisien, quelques années plus tard. Et quelques années ensuite, et ensuite. Des chassés-croisés comme autant de reconduite aux frontières. Deux mondes différents que la politique sépare.
Les premiers instants en Pologne, caméra fixe, images vieillottes, la Pologne c'est triste, pas envie d'y vivre, ni même d'y séjourner malgré la blondeur de Zula. Et puis, il y a Berlin, Paris où les nuits deviennent lumineuses, l'image en noir et blanc se fait somptueuse, des volutes de cigarettes qui s'envolent sous les réverbères, mettre des pièces dans une cabine téléphonique, un monde nouveau s'ouvre, lumineux, éclairé, magique... Mais des instants trop courts. C'est aussi ce qui m'a gêné pour être pris dans ce tourbillon de l'amour, trop d’instantanés, trop de coupures temporelles, voir spatio-temporelles comme deux êtres téléportés dans un monde qui ne comprend pas leur amour, je mériterai de le voir une seconde fois, juste parce que ce Cold War fait peut-être parti des films à avoir vu - voir même revu, des films 2019 avec une magnifique pellicule en noir et blanc, en DVD, Blu-Ray et VOD depuis le 5 mars chez Diaphana Edition Video. Fin de la séquence promo, retour à l'histoire, à l'amour, au sublime, plongée sur la route du cinéma pour un film désespérément triste mais sensuel. Avis mitigé mais que personnel.
« Cold War », Pawel Pawlikowski.
Merci à Cinétrafic et Diaphana Edition Video pour cette nouvelle opération.
Je me suis déjà ennuyé à regarder la bande-annonce alors j'imagine le film...
RépondreSupprimerFaut savoir apprécier les amours incompris...
Supprimerles amours incompris sont les plus beaux...
Supprimerça dépend pour l'incompris...
SupprimerJ'ai aimé Ida ... je suis prêt à aimer Zula ...
RépondreSupprimerA bientôt.
Sûr !
SupprimerMais je ne me souviens plus d'Ida. Je ne sais même plus si je l'ai vu... L'âge, le grand âge me fait perdre certains instants de ma mémoire... J'ai un doute, à moins que cela soit à force d'en avoir lu dessus, que j'ai l'impression de l'avoir vu...
"Je t'aime à la folie, mais je vais vômir."
RépondreSupprimerComment rater sa vie, son amour en trois leçons.
Désespérant mais beau parfois.
Ida m'avait profondément ennuyée.
Comment rater sa vie, son amour en trois leçons... j'aime bien ce sous-titre qui résume bien le film...
SupprimerConnais pas... L'affiche est très belle !!
RépondreSupprimerL'affiche, la photo, le noir et blanc...
SupprimerBonjour le Bison, film imparfait mais j'ai adoré la musique, la photo et l'actrice. Bonne journée.
RépondreSupprimerc'est vrai que l'affiche est très belle
RépondreSupprimerJ’ai follement envie de le voir... il faut même que je le vois... parce qu’à lire tes mots je sais que je dois plonger dans cette histoire qui me touche déjà, histoire de passion et de corps, de séparation, de regrets peut-être...
RépondreSupprimerUn coup de foudre, deux être sur un quai de gare... l’amour auquel on ne croit plus ou auquel on devrait croire.
La bande-annonce, que c'est beau :-*
moi, je crois que je me passerais quand même s'un nouveau visionnage... Trop de découpage dans le scénario...
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