« - Votre mission, docteur Krüger, si vous voulez sauver la vie de Nele, consiste à activer la bombe psychique qui se trouve à bord. »
Musique.
Genre générique de film, genre mission impossible, genre Lalo Schiffrin.
C'est pour l'ambiance.
Un esprit confinement, c'est pour le côté anxiogène.
Enfermé dans un avion, vol long courrier Lufthansa, Buenos Aires - Berlin. Une jolie hôtesse de l'air, grande et blonde, m'accueille. les seins généreux, le tailleur bien lissé, genre allemande.
Rangée 7, place A.
A l'avant de l'appareil.
Envie d'une blonde allemande, genre Paulaner, me propose-t-elle, avant de m'enfoncer dans mon siège, l'esprit peu serein à traverser l'Atlantique, les pieds en l'air, la tête dans les nuages.
« - Il y a deux sortes d'erreur. Celles qui te pourrissent la vie. Et celles qui y mettent fin. »
A son bord, plus de six-cent passagers.
Une confiance aveugle dans un pilote, ou dans une carlingue de métal.
Difficile de dire la folie des hommes à poursuivre le rêve d'Icare.
La vie peut dépendre de si peu de chose, comme par exemple d'un psychiatre reconnu dans ce même avion.
Un coup de téléphone, profitez-en, la liaison est offerte par la compagnie.
Un inconnu au bout du fil.
Un cri dans la nuit... Ou dans l'immensité du ciel.
A vouloir tutoyer les anges...
A s'en brûler les ailes...
« Le risque de mourir en voiture est 104 fois plus élevé que celui de mourir en avion.
Et la probabilité de vomir après avoir entendu sa fille kidnappée hurler au téléphone est de 100%. »
Cas d'école classique, tuer 600 personnes ou sauver sa fille.
Le compte à rebours a commencé à 10.000 pieds, une dizaine d'heures pour faire s'écraser l'avion. Mais comment retrouver le kidnappeur de sa fille, alors qu'on est coincé dans ce foutu avion, le regard perdu à travers le hublot, le soleil pointé vers l'Est.
Quand la moralité flirte avec la mortalité.
Elle est mignonne tout de même cette hôtesse de l'air, il n'y aurait pas un salon privé dans lequel je pourrais m'entretenir avec elle. C'est dans le confinement de ce lieu que toute la psychologie et la psychiatrie vont devoir jouer un rôle... de déclencheur.
Aussi puissant qu'une bombe dans la soute à bagages.
Musique.
Genre générique de film, genre mission impossible, genre Lalo Schiffrin.
C'est pour l'ambiance.
Un esprit confinement, c'est pour le côté anxiogène.
Enfermé dans un avion, vol long courrier Lufthansa, Buenos Aires - Berlin. Une jolie hôtesse de l'air, grande et blonde, m'accueille. les seins généreux, le tailleur bien lissé, genre allemande.
Rangée 7, place A.
A l'avant de l'appareil.
Envie d'une blonde allemande, genre Paulaner, me propose-t-elle, avant de m'enfoncer dans mon siège, l'esprit peu serein à traverser l'Atlantique, les pieds en l'air, la tête dans les nuages.
« - Il y a deux sortes d'erreur. Celles qui te pourrissent la vie. Et celles qui y mettent fin. »
A son bord, plus de six-cent passagers.
Une confiance aveugle dans un pilote, ou dans une carlingue de métal.
Difficile de dire la folie des hommes à poursuivre le rêve d'Icare.
La vie peut dépendre de si peu de chose, comme par exemple d'un psychiatre reconnu dans ce même avion.
Un coup de téléphone, profitez-en, la liaison est offerte par la compagnie.
Un inconnu au bout du fil.
Un cri dans la nuit... Ou dans l'immensité du ciel.
A vouloir tutoyer les anges...
A s'en brûler les ailes...
« Le risque de mourir en voiture est 104 fois plus élevé que celui de mourir en avion.
Et la probabilité de vomir après avoir entendu sa fille kidnappée hurler au téléphone est de 100%. »
Cas d'école classique, tuer 600 personnes ou sauver sa fille.
Le compte à rebours a commencé à 10.000 pieds, une dizaine d'heures pour faire s'écraser l'avion. Mais comment retrouver le kidnappeur de sa fille, alors qu'on est coincé dans ce foutu avion, le regard perdu à travers le hublot, le soleil pointé vers l'Est.
Quand la moralité flirte avec la mortalité.
Elle est mignonne tout de même cette hôtesse de l'air, il n'y aurait pas un salon privé dans lequel je pourrais m'entretenir avec elle. C'est dans le confinement de ce lieu que toute la psychologie et la psychiatrie vont devoir jouer un rôle... de déclencheur.
Aussi puissant qu'une bombe dans la soute à bagages.
« Rangée 7, Place A.
La place la plus dangereuse de l'appareil, à en croire les résultats du test effectué dans le désert du Nouveau-Mexique. La Mort assurée en cas de choc frontal.
Et quel avion foncerait à reculons dans une montagne ?
Une place au hublot, en plus.
Ce qui augmente les risques de cancer de la peau. »
La place la plus dangereuse de l'appareil, à en croire les résultats du test effectué dans le désert du Nouveau-Mexique. La Mort assurée en cas de choc frontal.
Et quel avion foncerait à reculons dans une montagne ?
Une place au hublot, en plus.
Ce qui augmente les risques de cancer de la peau. »
« Siège 7A », Sebastian Fitzek.
Traduction : Céline Maurice.
Sur une masse critique,
Salut, le Bison
RépondreSupprimerUne petite lecture, histoire de bien rester dans ce contexte de confinement ?
Heureusement, la photo de quelques petites fleurs apporte une touche printanière en cette période particulière.
La Paulaner est synonyme de printemps. D'autonome aussi. Des demi-saisons.
SupprimerSi on reprend l'avion un jour, il faudra s'assurer qu'aucun psychiatre ne figure dans la liste des passagers....
RépondreSupprimerEt surtout de n'avoir pas pris le siège 7A, près du hublot. Les statistiques...
SupprimerJe n'ai pas bien compris.
RépondreSupprimerPourquoi il pourrait tuer 600 personnes ? Il va faire quoi à part attendre que l'avion se pose ? Je ne vois pas comment il pourrait sauver sa fille si l'avion s'écrase ?
Bref, j'ai rien compris :-)
Faut lire pour comprendre - ou ne pas me lire... En gros, je spoile mais on relâche sa fille s'il fait s'écraser l'avion...
SupprimerJe T'AI lu mais oui je comprends mieux avec le spoilage chantage.
RépondreSupprimerCompte à rebours, la mort qui rôde. À bord, une bombe psychique et une ambiance à te couper l'envie de titiller le majeur de ton âme... ça me plaît comme ambiance de livre. Rangée 7, place A..... j'espère au moins qu'y a le service aux sièges de bar à binouze, au cas où une tite soif pourrait épancher la terreur des lieux...
RépondreSupprimerNon ma p'tite dame, pour la binouze, faut prendre un billet première classe !
SupprimerTabarnak !!! Tu viens de gâcher mon weekend...... ^^
SupprimerJe suis comme ça... je suis ce pauvre type qui gâche la vie des autres...
SupprimerJ'dirais que t'es celui qui ajoute des couleurs houblonnées à la vie, c'est immense...
SupprimerEt j'ai raté ce billet !!!!!
RépondreSupprimerAu diable le risque !
Je monte a bord! Bon ok j'évite la place 7A et le hublot mais je peux avoir une paulaner aussi ? ^^
Ben quoi ! dernier vœu d'une condamnée ou presque ... :)
... et tu n'as pas raté grand-chose non plus...
SupprimerAs-tu envie de lire d'autres thriller de Fitzek finalement ou non ?
RépondreSupprimerPour le moment, pas vraiment... j'ai trouvé la fin plutôt bâclée, mais je ne voulais pas gâcher ton plaisir de lecture quand j'ai vu que tu l'attaquais...
SupprimerJe comprends, j'ai ressenti la même chose... Même pas certain d'avoir bien saisi la toute fin...
Supprimeren tout cas, merci de ta proposition. Touché.
SupprimerIl y a quelque chose chez Fitzek qui m'attire dès que je vois que son dernier bouquin est à la médiathèque et que me pousse à l'emprunter et c'est malheureusement souvent sans les lire tout à fait que je les ramène quelques jours plus tard. Comprendra qui pourra...
RépondreSupprimerFitzek a ses amateurs. Je n'ai lu que celui-ci, mais de fait, je n'ai pas spécialement envie de le voir ailleurs. Mais il peut avoir quelques choses d'attirants dans ses speechs...
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