mardi 4 juillet 2023

L’Antiquaire et les filles de McGill

 « - … Sous l'effet combiné de l'excitation et de la sensation, une perle de liqueur apparaît à l'orifice du gland. Ta langue a tôt fait de s'en emparer, et tu goûtes ce jus avec une visible délectation... 

- … Ma gourmandise est encore insatisfaite. Mes lèvres s'ouvrent et englobent le gland, puis le relâchent, très lentement, puis le reprennent et le relâchent de nouveau, doucement, doucement... »


 Imagine un antiquaire, pas si antique que ça, à Montréal. Une boutique au rez-de-chaussée, la propriétaire dans l’un des étages supérieurs de l’immeuble, pas mal la proprio, on a envie d’y faire le tour. D’ailleurs, elle descend l’escalier, jupe moulante, de longues jambes, le sourire malicieux et les yeux qui pétillent. Elle rentre dans l’arrière-boutique, quelques étagères poussiéreuses et surtout un sofa qui a du vécu, qui en a vu des culs s’installer dans le moelleux de son confort. Je te lui ferai bien péter les boutons de son chemisier, viles représailles d’avoir fait péter le bouton de mon jean d’une trop forte érection, lorsqu’elle se pencha ramasser un stylo où je ne sais quoi afin de me montrer sa croupe sans culotte. 

 Je t’offre une seconde scène, cette fois une cliente que je connais bien, la quarantaine, qui souhaite voir ma collection privée de katana. Je l’amène dans mon arrière-boutique, passe devant que je mire ton arrière-train. Et ainsi face à ces objets de désir, et de fierté, quelle belle collection, elle s’agenouille devant moi et commence à pomper ma tige si fièrement érigée à la lueur de ses yeux en amande. Rappelez-vous, je vous ai dit que je la connaissais bien cette cliente, une fidèle et passionnée d’art, brut et sauvage, et de sexe. Une sodomie, oui s’il te plait. Et c’est ainsi dans une douce pénombre et quelques gouttes de sueur qui perlent entre ses Joes, le long de nos sexes chauds et humides de plaisir, qu’elle me parle de la fille d’une de ses amies, une étudiante de McGill en histoire de l’art qui souhaite faire son apprentissage. Et bien plus, si affinité.

 « - ... Je regarde ta bouche s'emparer de moi, tes jolies lèvres sensuelles qui s'arrondissent pour pouvoir prendre le gland en entier, qui se distendent pour en enserrer la forme, qui l'enduisent de salive, le rendant brillant...

- ... J'en veux plus encore, et ma bouche insatiable reprend le gland encore, puis enveloppe le reste de la hampe, peu à peu, tout en aspirant...

Pendant tout le temps de cet échange, ma main avait repris sa caresse, le long de mon sexe, de plus en plus vite, mon souffle s'accéléra, ma voix devenue rauque trahissait mon état à celle qui était à l'autre bout de la ligne. »

Devant sa jeunesse et sa touchante timidité, je lui montre mes estampes japonaises. De l’érotisme cru avec des sexes démesurément grands pour ne pas dire grotesques, mais j’adore cet art. Les joues rouges, elle me demande si tous les désirs des hommes sont de ce calibre. Je lui montre le mien, descend ainsi sa jupe d’étudiante, sa culotte blanche de première de la classe, regarde son coquillage rasé et ainsi mon calibre devint plus gros. C’est le début de l’apprentissage, de la théorie à la pratique… Leonard Cohen passe à la radio, ça aussi c’est de l’apprentissage, peut-être plus important même que de comment ouvrir et lubrifier son cul, deux jeunes globes que mes mains ne cessent de caresser depuis que je reste derrière elle. D'ailleurs, juste sa voix seule, ce bon vieux Léo, il ferait mouiller les culottes sages des filles de McGill...

Du coup, je dois en être au troisième chapitre… Seulement… Il en reste encore quelques-uns dans ce roman dont l’intérêt si prometteur au début finit par lasser désirs et émois devant ces rencontres systématiques qui se finissent toujours nues sur le canapé, en sueur et en sperme, des filles de McGill très hot, du sexe lesbien, du sexe sodomite, du sexe masturbatoire, du sexe orgiaque… Bref je te passe les épisodes sur la visite de ces cabarets de nuit où des filles dansent nues, à peine recouvert d’un cache-sexe qu’à la fin de la chanson, il glissera comme malencontreusement, recevant ainsi les giclées de fluide masculin sur leurs corps, comme luisant ainsi d’une lotion après-solaire… Bref, c’est plutôt bien écrit, sans une once de vulgarité ou de non-consentement, le plaisir avant tout, plaisir de la chair, plaisir des corps en sueur, mais entre deux fluidités corporelles, il n’y a guère vraiment d’histoire…

 « La Boutique des Plaisirs », Nicolas Marssac.




« Je tirai son corps légèrement vers moi, la soutenant avec mes mains placées sous ses fesses, qui étaient maintenant dans le vide, et plaçai ses jambes vers le haut, de telle sorte qu’elles s’appuyaient à mes épaules. Dans cette position, très ouverte, Barbara était à ma merci.

-        Regarde-moi…

Je plantai mon regard dans le sien. Nous faisions l’amour avec nos sexes, mais aussi avec nos yeux… »

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire