Des rivières d'une eau froide pour tempérer les ardeurs, des lacs où s'encanaillent la bourgeoisie italienne, de la verdure pour des balades en bicyclettes d'un autre âge. Revenu le temps d'un film dans les années 80, avec pour thème principal de ce film, la passion et l'adolescence.
Le film s'étire en langueur comme je m'étire encore couché dans mon lit. J'espère le soleil venu frapper aux carreaux de ma fenêtre, lorsque j'ouvrirai les volets pour découvrir son corps nu. Quelle est belle cette langueur teintée d'une douce mélancolie.
Elio a 17 ans, lunettes de soleil au bord de la piscine, walk-man à cassettes, il glandouille en écrivant sa musique et en espérant se taper enfin sa copine, encore prude, question d'époque. Il a tout l'air d'une tête à claque avec sa façon de tout savoir sur tout, mais pourtant le courant passe bien. Courant de la rivière qui vient des montagnes, un bien fou que ces bains d'eau glacée.