
Une nuit claire, une nuit sans vent.
Des putes au coin des rues, et aussi des junkies.
Dans ces rues, il se passe toujours quelque chose, pensa Frank, dans ces rues on ne peut pas se cacher la réalité. »
L'univers de la nuit, nuit chaude, bouillante de sueur, de peur et de foutre. Des coins glauques en ruelles sombres, je déambule le long du trottoir, entre deux lampadaires qui illuminent faiblement deux putes d'un côté et deux junkies de l'autre. Les unes me regardent, les autres ont leurs regards portés sur une seringue. Je suis à la recherche de Frank mon alter-ego. Un flic de bas étage renfermé sur lui-même qui en a vu des saloperies de la rue, mais qui n'est pas très blanc non plus. La nuit, de toute façon, tout est noir ou gris. Même l'âme de New-York.