L’école
est finie, je range la chambre, et redécouvre ce petit minuscule roman qui doit
peser à peine plus de 35 grammes mais qui apporte bien plus d’espoir, au moins
jusqu’à 35 kilos. J’ai déjà eu l’occasion de croiser par deux fois l’éternel
sourire d’Anna Gavalda lors de
séances de dédicaces. Elle a l’air si avenante et si proche de ses lecteurs.
Pourtant, je ne l’ai jamais lu. Je suis sûr que dans ces livres doivent
s’immiscer de nombreuses histoires d’amour… Et moi l’amour… Alors, c’est
décidé, je vais commencer petit bras par ce petit roman qui ne parle pas
d’amour mais d’espoir…
Et
que la rencontre fut belle, que l’histoire fut émouvante… Un livre à garder
précieusement dans le cartable (en plus du décapsuleur) de tous les écoliers… Nous ne sommes pas tous
dans le même moule même si l’éducation ne veut pas l’entendre – ou du moins n’a
pas les moyens de s’étendre sur des cas particuliers. Il suffit parfois de
savoir écouter et de trouver sa voie. La voie, le petit garçon, si frêle avec
ses 35 kilos et son grand-père, personnage si magnifique, l’a trouvé – d’où
l’importance des grands-parents lorsque les parents sont dépassés. Et c’est ça
qui rend le roman aussi sublime qu’émouvant. Il ne faut pas grand-chose, juste
une lettre d’un garçon d’une dizaine d’années, pour sentir quelques larmes
monter. Il y a de la bonté humaine dans ces quelques pages, en plus d’une part
de rêve enfantin. Rêve d'enfant parce qu'à mon âge, les rêves sont derrière moi...
« Je passais des heures à mâchonner mon stylo en regardant les mouettes. Je rêvais que je me transformais en mouette. Je rêvais que je volais jusqu’au phare rouge et blanc, tout là-bas. Je rêvais que je devenais copine avec une hirondelle et qu’au mois de septembre, le 4 par exemple – comme par hasard juste le jour de la rentrée ! -, nous partions ensemble pour les pays chauds. Je rêvais que je traversais les océans, je rêvais que nous all…Et je secouais la tête pour revenir à la réalité.Je relisais mon problème de maths, une histoire débile de sacs de plâtre à empiler, et je rêvais encore : une mouette venait s’oublier sur l’énoncer… Splotch ! une grosse fiente blanche qui pourrirait toute la page.Je rêvais à tout ce que je pouvais faire avec sept sacs de plâtre…Bref, je rêvais… »
Premier
roman d’Anna Gavalda pour moi, une bonne surprise. Bon OK, j’ai choisi la facilité,
pas d’histoires d’amour comme elles doivent fleurir dans ses nouvelles ou romans
parce que je sens que sa plume teintée de bleu s’apparente plus à de la littérature
de – et pour – nanas. J’en ai d’autres en réserve, je continuerai et même si je
fais nettement plus de 35 kg (nettement trop, en tout cas) et que l’espoir ne
fait pas partie de mon vocabulaire usuel.
« 35 kilos d’espoir », Anna
Gavalda.
Ah ben merdalors, et moi qui croyais que la bonté humaine c'était pas ta came (Visages Villages), ce roman poids plume t'a finalement touché. Tu as décapsulé une grenadine pour l'occasion ?
RépondreSupprimerJe ne le connais pas mais tu m'as donné envie de le lire.
Ah les histoires d'amour c'est pour les filles ?
Heureusement que parfois on est deux pour les vivre ! Enfin moi ça compte pas... l'amour est mort.
Une erreur de parcours, je me suis égaré sur le chemin de l'école... Il est temps que je redevienne sérieux à lire des histoires de came, de loser et de perdition...
SupprimerBon, j'ai lu aussi un peu de ton histoire, découvert récemment, la vie est une pute... Je me suis abstenu de commenter par pudeur, et parce que je crois qu'il n'y a pas grand chose à dire, hésité à en lire plus, par peur de voyeurisme...
Lire des histoires de came et de losers perdus c'est sérieux ?? :-)
SupprimerOn m'a reproché mon exhibitionnisme... alors je ne vais pas chercher des noises aux voyeurs.
Le principal intéressé n'en avait rien à fiche de son image et ça nous a sans doute aidés un temps de partager...
maintenant ben... la vie quoi...
Je ne vois pas d'exhibitionnisme. Bien au contraire. C'est une façon de continue à vivre. Et je suis sûr qu'en plus, cela peut aider d'autres personnes, dans ces moments-là, ces moments de vie quoi...
SupprimerBon, je lis aussi des histoires de grands espaces et de bières...
comme toi j'ai un penchant pour les histoires qui sentent un peu la fiente. Je ne suis pas sûr d'accrocher à ça. Mais il y a parfois de belles surprises. Perso je viens d'entamer Vernon Subutex qui n'arrête pas de me coller des baffes
RépondreSupprimerLa Virginie Despentes, c'est d'un autre registre. Il va falloir que je m'y mette aussi. Et là, je n'ai pas d'hésitation pour sa découverte. J'ai un penchant pour mes histoires qui me collent des baffes !
SupprimerTu as commencé avec le Gavalda le plus "lisisble" ;)
RépondreSupprimerLe reste est un ramassis de guimauve faussement drôle et sans intérêt (selon moi du moins, ce qui ne vaut pas grand chose je te l'accorde).
De la guimauve, c'est bien ce que j'imagine en parlant de littérature pour nanas. J'essaierai quand même un jour... On sait jamais, je peux fondre aussi comme de la guimauve sur un bbq... Mais je crois que j'aurais quand même besoin d'agrémenter ma lecture de bibines et de black metal, pour relever la teneur en testostérone :)
SupprimerLa carapace se fissure, ta vraie personnalité se révèle enfin...
RépondreSupprimerLa semaine prochaine, tu nous chronique un Danielle Steel ?? ;)
ptdrrrrrrrrr ah ben j'pense que tu t'fais niaiser leu!!! ^^
SupprimerPas sûr d'autant plus que j'ai assez de réserve en sky pour lire du Steel ? ou alors peut-être du Remington Steel... Il parait qu'il embrasse bien, enfin moi, j'dis ça mais j'me fout un peu...
SupprimerC'est excellent! ^^
SupprimerSteel.....j'serais plutôt d'avis que c'est la belle métisse qui embrasse bien, enfin, c'est c'qu'elle dirait.... :P
Après avoir lu ton billet j'suis convaincue que j'serais émue par ce roman, rien que parce qu’il y est question d’un petit garçon et de son grand-père. Et qu’il n’y a souvent rien de plus précieux dans une vie que cet amour-là... <3
RépondreSupprimerDonc ton roman il y est question d’espoir mais il y est aussi question d’amour, oui oui, t’as lu un roman d’amour, sans le savoir. C’était pas si pire non???? :D) ^^ ^^
J’ai apprécié beaucoup des romans de cette auteure et j'me régale en c'moment avec son dernier né...
Bien vu pour le High Hopes de Gilmour, j’adore! :-*
Le High Hopes de ma chronique est le seul truc valable du billet. Tout le reste n'est que guimauve et feu de camp.
SupprimerJe garde le livre encore un peu dans mon cartable, pour Marilou dans un ou deux ans...
Mais moi j'adore la guimauve et les feux de camp! Pis un lac avec une p'tite frette...
Supprimerpis les joes au vent et le regard sur la graine du voisin, au vent aussi...
SupprimerEntre les mots des profs et les interros on trouve parfois de jolies pépites dans les cartables de nos enfants. Ce livre le fut pour moi aussi et ma première rencontre avec Gavalda !
RépondreSupprimerJ'en ai lu 3 ou quatre de l'auteur et je vous trouve bien dur Monsieur Le Bison !