Même recette. De la poussière, de la tequila et une frontière entre le Texas et le Mexique à traverser, à tombeau ouvert, file du milieu la route est dégagée. Emily Blunt a disparu du générique, restent les têtes viriles, même en claquettes, de Josh Brolin et Benicio Del Toro. Là où les cartels règnent, les règles s'affranchissent de toute convenance. Fuck les règles ! D'ailleurs si le gouvernement fait encore appel à Josh, c'est bien pour avoir une tête brûlée qui emmerde tout sur son passage, les mexicains et ces putains de règles d'un gouvernement de droit, frileux et timoré face à d'éternelles réélections.
Il n'y est plus question de drogues, juste de faire exploser une guerre des cartels. Et là tous les moyens deviennent autorisés y compris celui d'enlever en plein jour, à la sortie de l'école, la fille d'un des chefs de gangs. Moins tape à l’œil dans l'action que le précédent opus de Denis Villeneuve, ce second malgré l'anonymat revendiqué de son réalisateur, Stefano Sollima, n'a pas à rougir d'une action et d'un rythme toujours efficace, la poussière qui s'envole, puis-je avoir mademoiselle la serveuse latino en bikini un parasol en papier dans mon mojito, j'ai soif de vengeance et de rhum.
A cette histoire sans intermèdes mais toujours avec une énorme quantité de poussière soulevée des blindés ou des hélicos de l'armée, la bande son est omniprésente. Hypnotique, entraînante, envoutante. Elle crée l'atmosphère. Et comme un hommage prédestiné le thème, The Beast, du premier Sicario, signé Jóhann Jóhannsson est repris, le compositeur islandais étant décédé en février dernier, overdose accidentelle de... cocaïne...
Les lumières ne se sont pas encore allumés, spots éblouissants mes lunettes de soleil, - je ressemble à Josh ou à Benicio sous ma cagoule ? - que j'attends avec une certaine impatience, pour ne pas dire frénésie intellectuelle, le troisième volet Sicario...
« Sicario, la guerre des Cartels », Stefano Sollima.
Jamais bu un mojito mais je boirais bien une gueuze avec Josh ou Benicio ou les deux ... Ben quoi on a le droit de rêver un peu ;-)
RépondreSupprimerBlague à part c’est un film pour les mÂles ça ?!
Y'a pas une gonzesse dedans... Alors non, c'est plus un film pour les nanas qui craquent sur le Benicio :-)
SupprimerMouais...
RépondreSupprimerEn plus, Josh Brolin a gardé ses claquettes du premier opus...
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