
Un radio-crochet, comme on disait au bon vieux temps de Guy Lux, dans les campagnes polonaises. Une voix authentique, un regard mystérieux, une blondeur intrigante - voire soviétique. Zula. La vie paysanne chantée, voilà ce qu'ils veulent dans ces années cinquante. Wiktor, pianiste talentueux mais qui se laisse guider par les évènements, la remarque d'emblée. Un coup de foudre, comme deux êtres qui se croisent sur un quai de gare. Une audition pour un spectacle de danse, de chant et de musique, folklore reculé des campagnes. Puis la politique qui s'en mêle. Le folklore des paysannes devient le chant du peuple, à la gloire de Staline. Et la tournée des grandes capitales de l'Est, peut-être même Moscou, mais en attendant c'est Berlin.
Wiktor, l'amoureux fou, a un plan pour passer de l'autre côté. Elle n'a qu'à le suivre après le spectacle. Lui l'attendra à deux pas des barbelés et du garde frontière. Elle ne viendra pas, elle n'y croyait pas. A cette vie, à cet amour. Wiktor, pianiste de jazz dans un cabaret parisien, quelques années plus tard. Et quelques années ensuite, et ensuite. Des chassés-croisés comme autant de reconduite aux frontières. Deux mondes différents que la politique sépare.
Wiktor, l'amoureux fou, a un plan pour passer de l'autre côté. Elle n'a qu'à le suivre après le spectacle. Lui l'attendra à deux pas des barbelés et du garde frontière. Elle ne viendra pas, elle n'y croyait pas. A cette vie, à cet amour. Wiktor, pianiste de jazz dans un cabaret parisien, quelques années plus tard. Et quelques années ensuite, et ensuite. Des chassés-croisés comme autant de reconduite aux frontières. Deux mondes différents que la politique sépare.