Un tout petit fascicule, viens-là que je t’, empli de désir, émoustillé par le désir du souvenir, par le plaisir du désir, un petit éloge, hommage sous ma toge. Une centaine de petites pensées distillées dans la nuit. Parce que le désir est nocturne, et ma lecture de ce désir également. J’aime me réveiller au milieu du silence et des ombres endormies, sentir ton ombre me caresser sous la lumière éphémère d’une lune bleue ou du halo tamisé d’un lampion, sentir mon membre s’éveiller dans ce silence nocturne lorsque je me souviens de notre première rencontre. Oui Belinda, tu m’as tant chauffé dans ton précédent roman, « l’adieu à Stephan Zweig » avec cette scène anthologique d’une fellation avec ton amant archéologique et aimé, ta bouche aimantée à son magnétisme volcanique, poussée de lave, une jouissance de l’instant et de la page consumée. Elle est dans mon sommeil comme une fleur, un soleil sans chaleur vous pouvez m'aider à la trouver. Elle a les yeux bleus Belinda... Oui Belinda, je te suivrais n’importe où surtout aux portes du plaisir et du désir, l’un ne va pas sans l’autre.
Au milieu de la nuit et du silence, j’aime reprendre ce petit livre, qui à l’origine avait une autre destination que mon plaisir onaniste, je le picore au hasard d’une page inconnue, savoure chaque aphorisme, chaque posture érotique, chaque plaisir éjaculatoire qui gicle de mes pensées nocturnes comme autant de désir malsain, obscène, pornographique, tendre, un petit éloge du désir mais toujours conjugué avec l’amour. Parce qu’entre des notes philosophie et de poésie, l’amour joue toujours une partition essentielle dans la musique de la vie et du désir.
41.
Tu aimes, chez Beloizo, qu'il veuille comme toi interpréter toute la gamme de l'érotisme et, glissant ou syncopant, que vous passiez au gré des instants de la crudité la plus crue à la douceur, l'obscénité, l'humour, la violence et jusqu'aux minuties de la tendresse. Sur vos longs claviers amoureux (mots, gestes et postures), vous exploitez sans relâche toutes les octaves imaginables, et jusqu'aux accords les plus dissonants.
44.
Agenouillée sur le lit, tu contemples son bel argument, légèrement arqué, dressé vers son nombril. A cette vue se lève en toi, irrépressible, l'envie d'y porter la bouche, et tu te penches vers le gland soyeux, tes lèvres frôlent la peau tendue, tu l'embouches et le lâches, tu le lèches, ici et là, autour, partout, puis plus méthodiquement tu enlèvres la verge et l'avales, souffle coupé. Allées et venues. Tu ne sais pas comment tu sais, d'un très intime et sûr savoir, ce qui fait plaisir à l'homme nu, ni pourquoi l'emboucher te rend source vive, sucs inondant ta vulve.
Agenouillée sur le lit, tu contemples son bel argument, légèrement arqué, dressé vers son nombril. A cette vue se lève en toi, irrépressible, l'envie d'y porter la bouche, et tu te penches vers le gland soyeux, tes lèvres frôlent la peau tendue, tu l'embouches et le lâches, tu le lèches, ici et là, autour, partout, puis plus méthodiquement tu enlèvres la verge et l'avales, souffle coupé. Allées et venues. Tu ne sais pas comment tu sais, d'un très intime et sûr savoir, ce qui fait plaisir à l'homme nu, ni pourquoi l'emboucher te rend source vive, sucs inondant ta vulve.
52.
Beloizo t'invite à te mettre sur le ventre, mord et baise ta nuque, te fait voluptueusement l'amour puis soudain te demande de te retourner, et tu comprends qu'il souhaite que vos bras s'enlacent, que votre désir se dise, aussi, par cette étreinte très douce de l'embrassement réciproque.
Beloizo t'invite à te mettre sur le ventre, mord et baise ta nuque, te fait voluptueusement l'amour puis soudain te demande de te retourner, et tu comprends qu'il souhaite que vos bras s'enlacent, que votre désir se dise, aussi, par cette étreinte très douce de l'embrassement réciproque.
58.
Malicieux, il te répond : « Je te bande. »
« Petit Éloge du Désir », Belinda Cannone.
T'as collé les pages ?
RépondreSupprimerLe livre est invendable, même en seconde main... Ça répond à ta question ?
SupprimerPourtant une seconde main, ça peut être sympa... :)
Supprimeragréable, même...
SupprimerMdr ... quel répondant tous les deux ... je ris toute seule devant mon café :D
SupprimerÇa serait connu si j'avais du répondant... Je dirais plus pour ma part de la connerie, mais ça doit faire du bien de rire devant un café...
SupprimerJe déteste ce genre d'ouvrage du style La dernière gorgée de bière.
RépondreSupprimerLe seul livre que j'ai lu d'une main c'est Les instituteurs immoraux.
Ma prof de seconde s'était fait remonter les bretelles... :-)
Je n'ai pas lu la dernière gorgée de bière. Je préfère toujours la boire.
SupprimerJe ne suis pas du genre à ces fascicules, ni à cette collection d'ailleurs, mais j'avoue que j'y ai pris quand même un certain plaisir onanique à le feuilleter. Belinda sait me titiller l'esprit...
Les livres de papa Delerm sont insupportables de niaiserie et totalement inutiles. Je n'ai lu que La dernière gorgée... qui avait fait grand bruit au point de devenir un best seller à cause d'idiotes comme moi qui s'étaient laissé influencer... mais j'ai vu qu'il avait continué dans la même veine...
RépondreSupprimerJ'ai eu un de ces livres en main, à une braderie. Et puis, je me suis dit ne fais pas ton idiote, c'est pas pour toi, même à une braderie. :-)
SupprimerA la place, il m'arrive de temps en temps d'écouter le fils...
Éloge du désir,
RépondreSupprimerDésir nocturne
Je te bande
Je veux ce livre ! ^^
Euh pas le tiens précisément ... ;-)
Supprimer** tien :D
SupprimerCe n'était pas le mien... précisément...
SupprimerUn petit éloge du désir conjugué avec l'amour, ça c'est bien dit ! ;-)
RépondreSupprimerJe te bande, tu te bandes, il-elle te bande … c'est dans le Bécherel révisé 2018 ca ?
Tabarnak !
J'vais aller bouffer des bonbons aux patates et méditer là-dessus ^^
Ça sera dans la version 2019...
SupprimerEt il y a de quoi méditer avec le verbe bander... L'un ne va pas sans l'autre...
SupprimerLes monologues du vagin est pas mal aussi, dans son genre ^^
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