Flint
City, un coin presque perdu dans l’Oklahoma. Un petit garçon y est retrouvé
mort aux abords du parc, couvert de sang, sodomisé par une branche, couvert de
sperme. Ça te pose une ambiance, quand tu gares ton pick-up dans le dinner du
coin ouvert très tard dans la nuit ou très tôt le matin. Tu commandes un café,
avec quelques œufs brouillés, une serveuse au joli sourire pas brouillé. Un
suspect, coach Terry. L’entraineur de tous les gamins de Flint City depuis des
années, un homme bon et bien sous tout rapport. Mais le connait-on bien, ce
monstre ? Comment est-il capable d’une telle atrocité. L’humanité en prend
une nouvelle fois un coup… Deux policiers viennent l’arrêter, sur le carré de
la pelouse, demi-finale de la conférence junior de base-ball. C’est la
sidération sur le banc, dans les tribunes, dans la ville. Comme un lynchage sur
place publique.
« Le
monde est rempli de coins et recoins étranges. »
Le
procès… Une évidence… Des témoins l’ont vu, chemise ensanglantée, camionnette
volée. Enfin... une vieille, une gamine, un ancien taulard ancien alcoolique
ancien camé et un type qui sort d’un bar avec des filles qui font danser leur
poitrine nue devant quelques clients. Ça a l’air d’être quand même du lourd. Sauf
que coach Terry semble avoir un solide alibi, à l’autre bout de l’état. Il
était à une conférence d’Harlan Coben, grand maître du crime et des ventes de
bouquins, avec ses collègues de boulot, confrérie des profs d’anglais. Qui
croire… Ou plutôt que croire. Car cela me semble bien étrange comme histoire…
Certaines évidences ne sont pas aussi évidentes. Des coins et recoins bien
étranges dans la vicissitude de la vie et de cette banlieue si tranquille.
Et
lorsque tu n’y crois plus, il te reste quoi ? Le paranormal ! Après
tout, c’est du King qui commence comme un polar avec procès à la clef et qui,
insidieusement, te fait basculer vers les affres d’un monde où la vérité semble
ailleurs. Au final, j’y vais de mon jugement ultra perso, pas le meilleur des
King, j’ai bien été accroché au début, mais par la suite, le King ne m’a pas
autant surpris que je pusse l’espérer. Bon, je vous laisse les bisons, et
autres bêtes à deux pattes, j’ai une série à regarder sur OCS, ça s’appelle
« The Outsider ».
« A
mon avis, c’est quelqu’un d’ailleurs. Un « outsider ». »
« L'Outsider
», Stephen King.
Traduction :
Jean Esch.
Attention à la bière : en ces temps de confinement, ça va être difficile à éliminer ! ^^
RépondreSupprimerJ'ai des arbres dans le jardin pour me soulager...
SupprimerStephen King, c'est du solide et ça a fait ses preuves. Connaissais pas ce groupe.
RépondreSupprimerGreta Van Fleet, un tout jeune groupe, juste un album derrière eux et deux EP... Des influences fortement Lez Zeppelin, le jeune chanteur ne s'en cache pas imite jusqu'au timbre de Robert Plant...
SupprimerJe viens justement de lire un King récemment !
RépondreSupprimerC'est Lequel ?
SupprimerGwendy et la boîte à boutons.
Supprimerje ne le connais pas du tout celui-là... Je vais regarder...
SupprimerAh pour une fois j'ai lu un livre que tu as lu 👌
RépondreSupprimerComme toi j'ai été bien accrochée pendant un long temps et effarée de voir comment la vie peut basculer d'un instant à l'autre et comment un citoyen respecté et aimé devient la bête à abattre. C'est vraiment intéressant et puis ça se met à traîner en longueur et l'apparition du surnaturel est décevante.
Mais cela reste un King donc super bien écrit.
De la longueur... King est habitué du fait, mais des fois ça passe mieux que d'autres... Le surnaturel n'apporte pas grand chose, comme s'il ne savait pas s'il fallait l'exploiter à fond... ou pas...
SupprimerTu vas bien ?
RépondreSupprimernon... je trouve jamais rien à tes jeux... ça me désespère ! :-)
SupprimerIls sont trop forts, ça me désespère aussi. Je passe du temps à préparer.
RépondreSupprimerLa vérité est ailleurs, tellement vrai... dans une FDM, un majeur en émoi, la ligne verte du métro, dans les mots de Sepulveda, les filles de McGill, les épices de chez Schwartz's, le café Sarajevo, les décapsuleurs, les grizzlys plein d'poils, la tire d'érable, le whisky, Frida, les journées ratées et celles qui sont à oublier, Cohen et Marianne - so long, forever, Rachmaninov, el rhum de Cuba, Che, le chocolat noir, la vérité est peut-être là, mais surtout, il ne faut pas m'en vouloir d'un commentaire aussi peu constructif, c'est la faute à un bon cru d'un dimanche soir solitaire...
RépondreSupprimerD'ailleurs, je peux aussi dire, de facon plus constructive, que Stephen King je l'aime bien, dans certains ouvrages plus que d'autres, mais pas dans le surnaturel.
Et si on faisait escale tout bientôt avec Che ?
Hey Rufus, une tite frette bien fraîche por el bison qui a le gosier à sec !
La vérité est partout, surtout dans les filles de McGill...
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