La lune s’élève dans le ciel. De ses rayons bleutés, elle irise le flot de la rivière. Un canoë à l’eau et c’est le début d’une nouvelle vie. La Délivrance, une autre histoire. Celle que je vais te conter aujourd’hui est une grande histoire d’amour entre un trouduc et une femme. Dalt & Maddy. J’aime bien quand dans l’intimité des silences, ces mots affectifs s’affichent, sourire d'une brune, bière blonde décapsulée à la main.
« La lune est partout, irisant le gravier, striant les arbres d'ombres et de lumière ; couleur étain, la rivière est parsemée d'éclairs de ciel chatoyants. »
Il est d'abord question de canoë et d'un coureur de rivière, quelques parties de pêches sous un sourire éclatant de la vie. Une promesse, pas du genre pour le meilleur et pour le pire, mais plutôt avec des mots style jusqu'à mon désir le plus ardent. Ils s'aiment et se marient dans la nature du Wyoming, guides de pêches passionnés, avant de fonder leur entreprise de rafting dans les rivières tumultueuses de l'Oregon. Une nouvelle vie commence, prémice des tremblements à venir.
Une main qui tremble, et ce n'est pas le manque de bière qui en serait la cause. Assis dans un rocking-chair à regarder le soleil mourir au-delà de l'horizon, entendre le dernier bruissement des oiseaux s'éteindre, une bière décapsulée à la main, la bonne, celle qui ne tremble pas. Des interrogations, la peur et puis le verdict tel un séisme, tremblement intérieur : sclérose en plaques.
« La putain de sclérose en putain de plaques. »
Qu'on m'apporte un paquet de kleenex, même plusieurs. La suite, je pressens, sera triste, incroyablement belle certes, mais d'une profonde tristesse. Moi la tristesse ça m'émeut, ça fait pleurer mes yeux, ça me donne envie d'écouter, l'âme sonné, du violoncelle et ça me plonge au fond de ma cave pour y déterrer quelques bouteilles. Oui, j'ai profondément aimé cette histoire, simple et banale histoire d'amour au début, qui devient plus que ça au fil de l'eau et des pages. Il y est question d'un amour surpuissant et d'énormément de courage, pour affronter la vérité, pour vivre avec cette maladie, ces putains de tremblements, pour garder le sourire devant ses enfants malgré la déchéance de son corps. Putain, j'ai plus de mouchoirs...
Une main qui tremble, et ce n'est pas le manque de bière qui en serait la cause. Assis dans un rocking-chair à regarder le soleil mourir au-delà de l'horizon, entendre le dernier bruissement des oiseaux s'éteindre, une bière décapsulée à la main, la bonne, celle qui ne tremble pas. Des interrogations, la peur et puis le verdict tel un séisme, tremblement intérieur : sclérose en plaques.
« La putain de sclérose en putain de plaques. »
Qu'on m'apporte un paquet de kleenex, même plusieurs. La suite, je pressens, sera triste, incroyablement belle certes, mais d'une profonde tristesse. Moi la tristesse ça m'émeut, ça fait pleurer mes yeux, ça me donne envie d'écouter, l'âme sonné, du violoncelle et ça me plonge au fond de ma cave pour y déterrer quelques bouteilles. Oui, j'ai profondément aimé cette histoire, simple et banale histoire d'amour au début, qui devient plus que ça au fil de l'eau et des pages. Il y est question d'un amour surpuissant et d'énormément de courage, pour affronter la vérité, pour vivre avec cette maladie, ces putains de tremblements, pour garder le sourire devant ses enfants malgré la déchéance de son corps. Putain, j'ai plus de mouchoirs...
« T’es vraiment qu’un trou du cul.
Et si je suis voué à retourner à la poussière… »
« Mon Désir le plus Ardent », Pete Fromm.
Traduction : Juliane Nivelt.
Notre Bisonours est tout tristounet... Une belle brune pour le consoler ??
RépondreSupprimerRien ne peut consoler ma tristesse intérieure...
Supprimerje ne connais de lui que ses nouvelles...je note celui-ci et prévoit un paquet de mouchoirs avec ;-)
RépondreSupprimerplusieurs paquets même...
SupprimerJe me pose la question, à voix haute, sur le clavier, spontanément, que faut-il pour traverser les pires tremblements intérieurs, l’annonce de LA nouvelle tant redoutée, oui que faut-il ?
RépondreSupprimerDu courage, beaucoup de courage, c’est indéniable. Beaucoup d’Amour, à profusion. Et la nature, je suis convaincue qu’elle y est pour beaucoup. Se fermer les yeux sur le bord d’un lac, canoter, écouter le silence, s’entourer d’arbres et d’eau, d’une petite cabane, de l’essentiel, c’est ça, revenir à l’essentiel. À tout ce qui est beau et ce qui est bon...
J’sais pas s’il te reste des mouchoirs mais j’ai les larmes qui coulent à profusion sans même avoir lu ce livre. Alors je me contenterai de pleurer, car y’a rien de mal à pleurer...
Il faut aussi y croire, pour nous, nos enfants, ceux qui restent et qui ont besoin qu'on y croit et que l'on garde la tête haute et le sourire heureux.
Je prendrais un bon rouge, tu en as dans ta réserve ?
Du courage, de l'amour et de la nature... Y'a que ça dans ce roman... De l'eau et du canoë, aussi... Des couchers de soleil, des lunes pleines, en même temps que des larmes...
SupprimerJ'ai plus de rouge, tu veux un mouchoir à la place pour essuyer ce chagrin ?
Désolée (encore) de ne pas avoir fourni les mouchoirs avec... !! ^^
RépondreSupprimerT'es folle, t'as rien compris au message covid, on n'a plus le droit de se prêter des mouchoirs !!
Supprimer^^
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